A.F.C.F
 
 
Retour à l'accueil

Actualités


Lutte contre l’esclavage : « promulguer la loi ne suffit pas pour lutter contre cette pratique »


 La présidente de l’AFCF Mme Aminettou Mint Elmoctar soulignera  que : « la situation actuelle marquée par les litiges fonciers et la présence de la pratique esclavagiste est une responsabilité du gouvernement qui doit mettre en œuvre une vaste et durable campagne de sensibilisation, en plus des mesures d’accompagnement pour éradiquer l’esclavage, notamment en y consacrant des émissions radiotélévisées ».Et Aminettou d’ajouter : « on est encore loin, dans  ce pays, de la démocratie et de la justice sociale. Nous demandons plus d’assistance et de prise en charge au profit des victimes de l’esclavage. Nous ne manquons pas de dire que la justice doit être indépendante et impartiale pour protéger les droits des plus faibles".



وكيل الجمهورية بكيفة يأمر بسجن ولد آلويمنات. طباعة ارسال لصديق
01/06/2008 - 16:55

مثل اليوم محمد ولد آلويمنات  أمام قاضي التحقيق في محكمة كيفة باه علي الذي كان قد استصدر في حقه أمرا بالقبض، نفذته عناصر الدرك التي استجلبته من نواكشوط إلى كيفه.
وحسب محامي ولد آلويمنات أحمد بزيد ولد المامي  فـ"إن قاضي التحقيق قد سرّح موكله فورَ مثوله أمامه لعدم ثبوت تهمة اختطاف مريم بنت الجيل عليه، إلا أن وكيل الجمهورية مولاي ولد مولاي اعل أصر على إيداعه السجن، وهو ما رفض قاضي التحقيق امتثاله إلا ان يكون على مسؤولية النيابة".

ويقول المحامي "إن في الأمر خرقا بيّناً للقانون، حيث أن قاضي التحقيق الذي طلب القبض على المتهم قد أخلى سبيله، وهو وحده المسؤول عن ذلك، إلا أن ضغوطا اجتماعية أجبرت وكيل الجمهورية للرضوخ لها،  حالت دون تحقيق العدالة".

وكانت بعض المنظمات الحقوقية بتنسيق "شبكة ترقية حقوق الانسان" التي يراسها الناشط الشيخ ولد مودي  قد تظاهرت اليوم أمام محكمة كيفة ضد ما أسمته "التمييز الاجتماعي ضد الطبقات المهمشة"، حيث رفعوا شعارات كتب عليها "ما يثار ضد ولد آلويمنات تمييز سافر" و "كفى من تدمير لحمة الشعب" و "لا للتمييز".

وكانت مريم  بنت الجيل قد فنّدت لـ"تقدمي" التهمة الموجهة لولد آلويمنات باختطافها، مؤكدة "أنه زوجها على الشريعة الاسلامية، وأنها قد ذهبت معه الى نواكشوط من تلقاء نفسها للبحث عن دعم المنظمات الحقوقية، حين وقف أهلها في وجه عشرتهم بدعوى أنه ليس من مستواها الاجتماعي". وقالت "إن القاضي هو من عقد نكاحهما بموافقة والدها، الذي تراجع فيما بسبب ضغوط ابن عمها ديدي ولد بونعامة"

www.taqadoumy.com/index.php



Ould Alweimnatt est en prison, à Kiffa, sans mandat de dépôt

Mme Aminettou Mint Elmoctar, présidente de l’AFCF, a au cours d’une conférence de presse organisée cet apré-midi au siége de l’associaition des femmes chefs de familles pris la parole pour dire au sujet de Ould Alweimnatt que : « Il est inconcevable que dans un pays, comme le nôtre, deux personnes qui se sont unies par leur propre volonté et conformément à loi, soient séparées pour des raisons, purement, ségrégationnistes liées à des différences de caste ou de rang social ».

Aminettou poursuivra que : « Ce cas est une violation flagrante de la loi, c’est un déni de justice qui consacre le détournement d’une affaire pour satisfaire un lobby qui s’hérige contre la justice sociale et l’égalité ».
Intervenant à cette occasion Me Mohameden Ould Ichiddou a expliqué le cas en disant que : « le juge a refusé de se plier à la volonté du procureur qui demande qu’un mandat de dépôt soit signé à l’encontre de Ould Alweimnatt. Ce qui a amené le procureur à unterjeter en cassation au niveau de la chambre d’accusation du tribunal de Kiffa ».
Il faut rappeler que Mohamed Ould Alweimnatt, « mari » de Mariem Mint Eljili a été convoyé sur Kiffa , après être arrêté par la Gendarmerie au siége de la CNDH, le jeudi passé, où il a été entendu par le juge le dimanche. Ce dernier convaincu de son innocence prend à son encontre l’ordonnance de la libération avec surveillance judiciaire, en attendant que soit entendue « son épouse »Mariem resté depuis à Nouakchott pour raison de Grossesse avancée.
Aujourd’hui Ould Alweimnatt est en prison sans mandat de dépôt en attendant que sopit recueilli la déposition de Mariem, sa conjointe, qui sera entendue par le juge d’instruction du quatrième cabinet du tribunal de Nouakchott




Mohamed Ould Alweynat/Mrayame Mint Jily : La Justice a-t-elle reculé...

...devant les féodalités ?


Mrayame Mint El Jily
, 26 ans et Mohamed Ould Alweynat, 23 ans habitent Hseydhine. Une localité située à 55 kilomètres de Kiffa. Ils s’aiment et décident de se marier. Le père de Mrayame s’oppose au mariage pour « incompatibilité de classe sociale » entre les deux «amants». Mohamed serait d’un rang inférieur.

La flamme étant plus forte que les carcans, les amoureux se présentent devant le cadi (juge) à Kiffa. Une décision du président du tribunal de cette ville marie légalement Mrayame et Mohamed. Quelques mois plus tard, selon leur avocat, le tribunal de Guerrou, « sous la pression », annule le mariage.

Le couple est venu chercher de l’aide auprès des défenseurs des droits de l’Homme à Nouakchott. Nous avons rencontré Mint Jily et Ould Alweynat, mercredi 28 mai, au siège de l’AFCF.

Après la conclusion du contrat de mariage au tribunal de Kiffa, le père de la mariée porte plainte. Le juge d’instruction saisie de l’affaire rend une ordonnance de non lieu en faveur de Mohamed Ould Alweynat le 23 janvier 2008.

Environ un mois plus tard, le dossier a été rouvert au tribunal de la Moughataa de Guerrou qui assure l’intérim de celui de Kiffa. Les mariés sont convoqués dans cette ville pour être entendus.

De l’avis de Me Ahmed Bezeid Ould Mohamed el Mamy, avocat de Ould Alweynat et de Mint El Jily, “en cas d’intérim, le juge, au lieu de convoquer doit se déplacer pour les audiences.” Le couple ne se rend pas à Guerrou.



L’avocat, Me Bezeid devant les journalistes, au siège de l’AFCF, a fait état d’un jugement réputé contradictoire annulant le mariage fait au tribunal de Kiffa rendu le 17 mars 2008 par le tribunal de la Moughataa de Guerrou. Selon l’avocat, «seul le prononcé de ce jugement du tribunal de Guerrou a été présenté au couple et ce prononcé ne vaut pas jugement car il ne contient pas les motifs de la décision.»

Le 23 mars, le couple interjette appel contre la décision du tribunal de Kiffa annulant le mariage. Toujours, selon l’avocat, le 09 avril, Mohamed Ould Alweynat a été amené de force à Kiffa et contraint de signer un compromis devant le juge d’instruction. Ce compromis, selon Ould Alwaynat était le suivant : «Tu renonces à Mint Jily et son père (le père de sa femmes) retire sa plainte

Il a ajouté «J’ai signé pour ne pas aller en prison. » Pour l’avocat «ce compromis est une violation du droit, de la charia et des bonnes mœurs.» Il est aussi, selon l’avocat «la preuve de la légalité du premier mariage »

Pour trouver de l’aide, le couple débarque à Nouakchott. SOS Esclaves et l’AFCF se saisissent de son cas.

Le mercredi 28 mai, Amnetou Mint Moctar, présidente de l’AFCF, reçoit, à Nouakchott, un coup de téléphone de la gendarmerie. Quelques instants plus tard, les gendarmes débarquent au siège de l’AFCF. Ils cherchent Mohamed Ould Alweynat. «Je ne sais pas où se trouve Mohamed mais sa femme pourra vous le dire » répond Amnetou. Rendez-vous est pris pour le lendemain à 10 heures.

Le jeudi 29 Aminetou conduit Mohamed Ould Alweynat à la Commission nationale des droits de l’Homme. A 10 heures, les Gendarmes débarquent. Ils disent que le Procureur de la république veut voir Ould Alweynat. Selon Aminetou, à la porte du bureau du procureur, un policier en poste dit «il est absent mais le substitut est là. ».

Toujours, selon la présidente de l’AFCF, Aminetou, le substitut exhibe une convocation signée du procureur de la République de Kiffa, adressé à Mint Jily et Ould Alweynat. «C’est le début du week-end. Mint Jily est en état de grossesse avance. Elle est malade. Elle pourrait attendre samedi, le temps de faire des consultations.» Le substitut, selon Aminetou, accepte et lui fait signer une décharge. Aminetou était accompagnée du Président de SOS Esclaves, Boubacar Ould messaoud.

A la sortie du palais de justice de Nouakchott, vers la grande mosquée, le gendarme prend la route de la gendarmerie. Une fois à l’état major de la gendarmerie, il a été décidé, selon Aminetou, que Mint jily y restera. Aminetou proteste et reste toute la journée avec elle. Mohamed Ould Alweynat lui, à été conduit à Kiffa sous escorte de gendarmes.

Mohamed Ould Alweynat, Mint Jily
, leur avocat, Aminetou Mint El Moctar et Birane Ould Dah Ould Abeid de SOS Esclaves, dénoncent tous les pression d’un ex haut responsable de l’Etat dans cette affaire.

« Après voir fait un pas, la justice, face à la puissance des féodalités, a-t-elle reculé » c’est la question que l’on se pose dans cette affaire.

Khalilou Diagana



Aminetou Mint el Moctar, Presidente de l’AFCF

«En tant qu’association de défense des droits de l’Homme, nous estimons qu’il ne doit y avoir de place pour les castes dans un pays démocratique. Nous demandons justice. Séparer deux êtres humains légalement mariés est contraire à l’Islam.»

Birame Ould Dah Ould Abeid, SOS-Esclaves


«Cette affaire montre que le système judiciaire continue d’être la chasse gardée des idéologies qui méprisent certains et subliment d’autres selon leurs naissances.»

 

 







Affaire du couple séparé : les deux « époux » mis en garde à vue à la brigade mixte de gendarmerie
L'image “http://www.ani.mr/imagesprg/art7150.jpg” ne peut être affichée car elle contient des erreurs.



Mohamed ould Alweimnatt et Mariem Mint Eljily ont été mis, depuis 13Heures, en garde à vue par le procureur de la République au niveau de la brigade mixte, qui les a recueillis, ce matin, au siège de la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH).

Selon la présidente de l’AFCF, qui a nous joint par téléphone, cette mise en garde à vue intervient après son engagement personnel, devant le procureur à prendre la responsabilité de ramener le couple le samedi prochain à la gendarmerie, d’où il sera acheminé sur Kiffa en satisfaction à la demande du parquet de l’Assaba.
La présidente de L’association des femmes chefs de familles, ayant déjà signé son engagement a protesté contre cette mesure qu’elle juge peu respectueuse de la loi et a décidé de rester avec le couple jusqu’au retrait du document qu’elle a signé au niveau du parquet de Nouakchott.












Droits humains : Un couple séparé pour des raisons liées aux castes



Dans une conférence de presse organisée, hier, aux environs de 22Heures, au siège de l’AFCF, cette organisation a présenté devant la presse, un couple séparé, "de force", pour des raisons lié à la ségrégation des castes.
Mohamed Ould Alweimnatt et Mariem Mint Eljili(notre photo) se sont mariés depuis le 17/03/08, conformément à la loi. Leur lien est officialisé par un acte, dûment établi, par le cadi de la Moughataâ de Kiffa qui avait convoqué, en vain, le tuteur de Mariem à plusieurs reprises.

Le couple s’est établi à Hsei Dhen(plus de 50 km, au sud ouest de Kiffa), c’est alors que les parents de Mariem, refusant la main de leur fille à quelqu’un qui serait moins noble, Forts du soutien d’un ancien ministre, ont pris leur revanche. Ils ont pu faire établir, par le cadi de Guérou un « jugement réputé contradictoire » établissant que le mariage du couple est défait. Après plusieurs intimidations et menaces d’emprisonnement, Mohamed, bédouin de son état, a été amené à accepter de signer un accord à l’amiable devant le juge d’instruction, comme quoi Il divorce sa femme.
La présidente de l’AFCF a pris la parole pour dire que son organisation « dénonce ce cas d’injustice flagrante qui consacre l’empiétement sur le droit l’égalité sociale, ce qui est inadmissible dans un pays de droit ».
AminettouMint Elmoctar ajoutera que : « Mohamed Ould Alweimnatt sera remis aujourd’hui, aux gendarmes venus le rechercher avec une convocation du procureur de Kiffa, mai, cette fois devant la Commission Nationle des Droits de L’Homme(CNDH), aujourd’hui, aux environs de 10Heures



Avis Importants : aux Organisations de la société civile Mauritanienne
Un Internet solidaire se construit ensemble !


En perspective de la mise en place de la plate forme de la société civile et en vue de contribuer tant soit peu à la remise a niveau des ongs concernés par cet important événement.

Sur initiative et assistance technique de l’association pour la sauvegarde d’Abbere et en coopération avec l’association des femmes chefs de familles.

Il sera procédé à une session de formation de deux jours aux profits des ONGs Mauritaniennes qui aura pour objectifs :

- permettre aux termes de cette session à toutes les ONG participantes de disposer d’un site Internet (blogue)

- Permettre a toutes les Ong participantes aux termes de la session de formation d’être à mesure de faire librement et en toutes indépendances la mise à jour de leurs propres sites

- Sont conviés à assister à cette session de formation les journalistes désireux soit de couvrir l’événement soit de profiter eux aussi de cette occasion

Les cours débuterons le vendredi 30 mai à 10h dans les locaux de l’A.F.C.F

Les contacts

6413262

6412518

2426668

 


القضاء الموريتاني والوقوف في وجه القوانين المتعلقة بحقوق النساء

بسم الله الرحمن الرحيم

القضاء الموريتاني والوقوف في وجه القوانين المتعلقة بحقوق النساء

 كتبت يومية الأمل الجديد في عددها 386 الصادر بتاريخ الخميس 15 مايو 2008 بأن الوزارة المكلفة بالترقية النسوية نظمت ورشة مناصرة وتحسيس حول "المعاهدة الدولية للقضاء على كل أشكال التمييز ضد النساء" التي وقعت عليها موريتانيا في العام 2000 وسجلت عليها تحفظا شاملا في كل ما له صلة بالقوانين المتعلقة بالشريعة الإسلامية بالعام 2001. وحسب نفس المصدر فإن القاضي محمد ولد سيدي مالك أكد أن الاتفاقية تنطوي في المادة 16 الفقرة "ج" مخالفة صريحة حينما "تجعل الطلاق بيد المرأة"، ويبدو أن النقاش تواصل حتى وصل إلى استنتاج من طرف بعض الحاضرين حسب نفس المصدر أن الاتفاقية تتعارض مع السيادة الوطنية للدولة والتي يجب أن يحافظ عليها كسياج يحمي الخصوصية الوطنية والثقافية والدينية والحضارية... الخ. وفي النهاية وحسب نفس المصدر فإن المتحدث باسم وزارة المرأة شدد على أن موريتانيا تسعى إلى التجاوب مع لجنة الأمم المتحدة المختصة بالموضوع، ولكنها لن تتجه للإقرار النهائي للاتفاقية من طرف الحكومة والبرلمان إلا بعد تنقيتها مما تنطوي عليه من مخالفات للنصوص الشرعية و القانونية. مؤكدا أن علماء موريتانيا ومرجعياتها الفقهية هم من سيقول كلمة الفصل بشأن المخالفات الدينية والشرعية التي تنطوي عليها الاتفاقية ـ انتهى الإسناد ـ بناء على هذا فإن  إيمانا منها بالمبادئ الكونية التي تمثلها المساواة والإنصاف والحرية و المواطنة وحقوق الإنسان. وهي مبادئ لا تتناقض في مجال من مجالاتها مع مقاصد شريعتنا الإسلامية السمحاء والتي جاء التركيز فيها على غايات وأهداف الأحكام الشرعية التي تتوخى بإجماع الأصوليين جلب مصلحة الإنسانية ودرء المفسدة التي قد تمس حياتها.

        والفهم المقاصدي وهو اجتهاد مؤسس على تواصل ديناميكي مباشر مع النص القرآني ومع السنة النبوية.

        إذ شاءت ملابسات التاريخ أن يكون الكثير مما يتصوره المسلمون المعاصرون جزء لا يتجزأ من جوهر دينهم، هو في الواقع إضافات بشرية ونتاج تاريخي مجتمعي. وقد آلت تلك التراكمات عبر الزمن إلى نوع الحجب التي تخفي اليوم عن ضمير المسلم روح الرسالة القرآنية المؤسسة لدينه، ولعل مجال حقوق المرأة نموذج صارخ لهذا الخلط، حيث توقف الفقه عند التقليد وتبرير الممارسات القائمة مما أجهض الوثبة التحررية التي حملها القرآن الكريم. ولذلك الفهم المقاصدي السليم هو وفاء لروح الرسالة الدينية وقيمها الكونية وليس العارض والمحل وأشكال التلقي التي عرفتها عبر التاريخ.

        وبما أن الفهم المقاصدي ينطلق بأن الغايات النهائية لشريعة الله هي مصلحة الإنسانية فإنه يربط اجتهاداته بحياة الناس ومتطلباتها. إنه يتوخى المصالحة مع الذات ومع العالم المعاصر ولذلك فهو يجتهد ليحقق الوعي بتحولات الحياة المجتمعية وليطور مناهجه ويقترح صياغة حية متجددة تدمج في وحدة متماسكة مقتضيات الإيمان ومستجدات العصر.

    وفي ذلك يتجلى المطمح الإصلاحي لهذه الاتفاقية عن طريق المساهمة في تقويم الاعوجاج وتدارك مواطن الخلل وتوفير الشروط الكفيلة بتدعيم بناء الأسرة من خلال ضمان حقوق المرأة وتوفير مساهمتها الفعالة في بناء المجتمع.

     و يجدر بنا هنا قبل الرد على السيد القاضي المحترم وعلى السادة الغيورين على السيادة الوطنية بأن هذه الاتفاقية قامت على أساسين هامين هما: المساواة والإنصاف.

فالمساواة: تعني التعامل المتكافئ بين الرجال والنساء في الحقوق والسياسات وولوجا متكافئا للثروات والخدمات داخل الأسرة والمجتمع.

    كما تقتضي المساواة بين الجنسين لاعتراف بكون الأنظمة الاجتماعية والاقتصادية والثقافية الحالية تعرف تباينا بين الجنسين، وأن وضعية المرأة غير منصفة بصفة عامة، كما أنه من الضروري الأخذ بالاعتبار خصوصيات وأولويات النساء في جميع المؤسسات الاجتماعية.

        أما الإنصاف: فيعني العدل في توزيع الأرباح والمسؤوليات بين الرجال والنساء. ويقتضي الإنصاف سياسات وبرامج خاصة موجهة للنساء بهدف تعويضهن عن الفوارق التاريخية والاجتماعية التي حرمتهن من التمتع بفرص متساوية مع الرجال. وإذا كان الإنصاف يمكن أن يؤدي إلى المساواة فإنه لا يعوضها.

    وإذا كانت المساواة قطعية وقانونية، حيث أنه من الممكن للمشرع تقنينها وقياسها عبر معايير ملموسة، فإن الإنصاف يستند إلى اعتبارات لا تتعلق بالقانون، ويمكن أن  تؤدي إذا لم تعتمد مقاربة مبنية على أسس الحقوق الإنسانية للمرأة إلى لا مساواة تعويضية، وذلك لارتباط مفهوم العدل بقيم مجموعة إنسانية معينة وخصوصيتها الثقافية.

        وبذلك فإن مضامين هذه الاتفاقية المذكورة هي ثمرة لتطور الفكر الإنساني ونضالات النساء والرجال في كل بقاع الأرض من أجل ضمان المساواة والكرامة في الحقوق للإنسان بغض النظر عن جنسه. ومن ثم فهي صالحة لتكون مرجعا للنساء المسلمات مثل غيرهن من نساء العالم.

وفيما يلي نظهر سندنا الشرعي على المادة التي اعترض عليها القاضي الموقر أي المادة 16 الفقر"ج" والتي قال بأن فيها مخالفة صريحة حينما "تجعل الطلاق بيد المرأة".

ولتوضيح هنا كنساء مدافعات عن الاتفاقية نؤكد بأن الهدف هنا ليس أن يكون الطلاق  طلاق انفرادي سواء كان بيد المرأة أو بيد الرجل. وإنما الهدف هو طلاق قضائي عادل. والدليل الشرعي والمستند الفقهي هو كالتالي:

 

أولا: الحكم الشرعي للطلاق:

·       الطلاق مكروه، وهو أبغض الحلال إلى الله حسب ما روي عن رسول الله صلى الله عليه وسلم.

·       يصبح الطلاق محرما إذا وقع دون سبب يقتضيه.

ثانيا: النصوص الشرعية:

-         يقول تعالى: « ولا تمسكوهن ضرار لتعتدوا، ومن يفعل ذلك فقد ظلم نفسه» سورة البقرة الآية 229.

·       في النص تحريم إمساك الزوجات قصد الإضرار بهن والاعتداء عليهن.

-         يقول عز وجل: « فإذا بلغن أجلهن فامسكوهن بمعروف أو فارقوهن بمعروف». سورة الطلاق الآية2.

·       في النص إشارة إلى الفراق بالمعروف، أي دون الإضرار في الوفاء بالشروط وأداء المستحق.

-         يقول تعالى: « الطلاق مرتان فإمساك بمعروف أو تسريح بإحسان» سورة البقرة الآية227.

·       النص يحرم الظلم في حق المرأة ويدعو إلى الطلاق بإحسان.

·   وهذه النصوص كلها تحث على تفادي الظلم والجور في العلاقة الزوجية وأثناء الطلاق وتركز على إقامة القسط والعدل.

-   يقول سبحانه وتعالى: « وإن خفتم شقاق بينهما فابعثوا حكما من أهله وحكما من أهلها إن يريدا إصلاحا...» سورة النساء الآية 35.

·   الآية تشير إلى مبدأ التحكيم الخارجي بين الزوجين حال قيام الخلاق بينهما، والتحكيم اسند إلى شخصين كل منهما يمثل طرفا من طرفي الخلاف.

·   إن الأسرة التقليدية الممتدة التي كانت تلعب دور التحكيم لم يعد لها وجود كما في السابق، إذ الأسرة أصبحت خلية صغيرة مكونة من الزوجين والأبناء فقط. و هي أسر أصبحت بعيدة جغرافيا ومستقلة ماديا ومعنويا عن أصولها، وهو ما أضعف قدرة الأصول على التدخل لعب دور التحكيم.

·   وحفاظا على مبدأ التحكيم الخارجي المشار إليه بالآية نعتقد أنه لا أحد يمكنه لعب هذا الدور أفضل وأحسن من القضاء.

ثالثا: الآراء الفقهية بخصوص الطلاق القضائي:

·   المذهب الحنفي: لا يصح لأحد أن يطلق على الآخر زوجته بأي سبب كان، ولا يجبر على الطلاق إلا للعجز عن الوطء.

·   الماليكية والشافعية والحنابلة: لكل من الزوج والزوجة حق حل عقدة الزواج للعيوب أو الضرر. واختلفوا فيما إذا كانت الزوجة تباشر هذا الحق بنفسها أم ترفع أمرها إلى القاضي.

رابعا: الآراء الفقهية بخصوص إنابة الزوجة على الطلاق:

·       الحنفية: للرجل الحق في إنابة زوجته في تطليق نفسها منه بالرسالة أو التوكيل أو التفويض.

·       الماليكية: للزوج الحق في إنابة زوجته في الطلاق إما بالرسالة أو التفويض.

·       الشافعية: للرجل أن يفوض الطلاق لزوجته، أي تمليك الطلاق شريطة أن يكون منجزا فورا.

·       الحنابلة: للزوج أن ينيب عن زوجته في الطلاق بالتوكيل وله الرجوع قبل تطليق نفسها.

إذا هناك إمكانية مشاركة المرأة في قرار حل عقد الزواج إلى جانب الرجل عبر تفويض حق الطلاق من الرجل للمرأة، وهو ما يفيد أهليتها لإيقاع الطلاق.

خامسا: مدونة الأحوال الشخصية الموريتانية:

جاء في مدونة الأحوال الشخصية الموريتانية في باب أسمته الباب الثاني الانقضاء الزوجية.

المادة 82: ينقضي الزواج بموت أحد الزوجين أو بمبادرة أحدهما طبقا لمقتضيات المواد 28, 29، 83 إلى 110 من هذه المدونة.

المادة 28: للزوجة أن تشترط على الزوج أن لا يتزوج عليها أو يغيب عنها مدة معينة أو يمنعها من دراسة أو عمل وكل شرط لا ينافي المقصود من العقد.

المادة 29: إذا أخل الزوج كليا أو جزئيا للشروط التي علقت الزوجة العصمة بها جاز حل العصمة قضائيا بمبادرة الزوجة مع متعة يقدرها القاضي.

من هاتين المادتين أجاز المشرع حل عقد الزواج للمرأة عن طريق القضاء، في نفس الوقت تقول المادة 83 الفصل الأول: الطلاق: ـ الطلاق هو حل العصمة بواسطة الإرادة المنفردة للزوج ـ واستثنت على الزوج الراغب في الطلاق أن يمثل أمام القاضي أو المصلح من أجل تدوينه، وفي هذه الحالة يستدعي القاضي أو المصلح الزوجة لمحاولة الصلح بينهما.

وإذا أصر الزوج على الطلاق سجل القاضي أو المصلح طلاقه، ويحدد باتفاقهما لوازمه.

·   وبذلك تقرر المدونة بالتجاء المرأة للقضاء قصد الحصول على الحكم بتطليقها من زوجها بأسباب وهو ما يصطلح عليه بالطلاق القضائي.

·   وعلى كل ما سبق فإن الطلاق القضائي هو ذو مرجعية إسلامية تعتمد الفقه الإسلامي أساسا كما جاء في أراء الفقهاء وكما أثبتته المدونة.

ولا يفوتنا هنا أن نسجل أن الخلل في المدونة هو أنها لم تعمل على منع الطلاق بدون مبرر لذلك ارتفعت نسب الطلاق الراجعة في أغلبها إلى مزاجية الرجل في إيقاعه.

·       تشريع إلغاء العقود وفسخها لا يتم إلا بمقتضى المصلحة.

·       والمصلحة هنا مقدرة بمدى احترام كل طرف من أطراف العقد، ومدى احترام المصلحة المجتمعية العامة.

·   الطلاق القضائي ذو مرجعية إسلامية وهو الحل المقترح كإجابة عملية على الآفات الاجتماعية الناتجة عن الطلاق الواقع.

·   إن سهولة فسخ عقد الزواج بالنسبة للرجل يجعل الأسرة مؤسسة شديدة الهشاشة ومعرضة للهدم في كل لحظة وهو ما يساهم في تشريد النساء والأطفال.

أما ردنا على الذين يرون بأن في المعاهدة ما يمس من السيادة الوطنية، فإننا نؤكد بالمنطق البسيط بأن ما يمس السيادة الوطنية هو الوقوف في وجه نصف المجتمع والعمل على تجاوزه.

ونذكر الجميع بأن النساء الموريتانيات اليوم يقفن في وجه كل من يعرقل إدماجهن في الحياة النشطة للبلاد وذلك بالتصدي لمختلف آليات الحيف والتهميش، سواء كانت اقتصادية، تربوية، سياسية، أو تشريعية.

 

مسؤولة العلاقات الخارجية

بمنظمة "النساء معيلات الأسر"

البريد الالكتروني: afcf 2008@yahoo.fr

الهاتف: 662 02 38 – 656 27 67

 

 

نواكشوط بتاريخ: 18/05/2008






 
Observations et recommandations de l’A.F.C.F au sujet du C.E.D.A.W

La Convention sur 1’é1imination de toutes les formes de discrimination à 1’égard des femmes a été adoptée le 18 décembre 1979 par l’Assemblée générale des Nations Unies. Elle est entrée en vigueur en tant que traité international le 3 septembre 1981 après avoir été ratifiée par 20 pays. Dix ans après son adoption, en 1989, c’est presque une centaine de pays qui se sont engagés à respecter ses clauses dont la Mauritanie qui l’a ratifié en 2000. Le point de vue de l’Association des Femmes Chefs de Familles à propos de la convention à été largement développé en marge de plusieurs rencontres ayant trait au sujet en question par sa Présidente Aminetou Mint El Moctar et son staff. En somme les points de convergence de cette convention et ceux de l’Association des femmes chefs de famille sont nombreux et multiformes.

En effet l’A.F.C.F s’est très tôt fixée comme entre autre objectifs la lutte contre toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes, c’est-à-dire l’égalité pure et simple des hommes et des femmes, tant en terme de devoirs que d’obligations comme étant le socle de toute justice sociale, ayant pour finalité le bien être économique social moral et politique.

Nous savons que toute société qui se respecte et qui veut aller de l’avant en ce début du 21éme siècle. En toute évidence celui de la justice de la démocratie et de l’intégration sociale. Nous ne pouvons à cet égard que nous soulever contre les réserves émises par l’état Mauritanien quant au contenu de l’article 16 de la Convention que nous jugeons disproportionnées et irréalistes.

A ce sujet précis le service juridique de l’A.F.C.F s’est dernièrement penché sur la convention aux fins de l’examiner et de l’étudier. Les conclusions de cette réflexion sont consignées dans un document de plus 6 pages en langue arabe dont l’intégralité sera traduite en français et en anglais dans les prochains jours. Ce travail de référence a désormais mis en exergue la parfaite compatibilité de la dite convention avec les enseignements et l’esprit de la charia islamique dans notre pays contrairement aux interprétations de l’état. Ci après entre parenthèses l’article 16 qui nous semble juste cohérent et rigoureux.

Les Etats parties prennent toutes les mesures nécessaires pour éliminer la discrimination à l’égard des femmes dans toutes les questions découlant du mariage et dans les rapports familiaux et, en particulier, assurer, sur la base de l’égalité de l’homme et de la femme : a) Le même droit de contracter mariage ; b) Le même droit de choisir librement son conjoint et de ne contracter mariage que de son libre et plein consentement ; c) Les mêmes droits et les mêmes responsabilités au cours du mariage et lors de sa dissolution ; d) Les mêmes droits et les mêmes responsabilités en tant que parents, quel que soit leur état matrimonial, pour les questions se rapportant à leurs enfants ; dans tous les cas, l’intérêt des enfants sera la considération primordiale ; e) Les mêmes droits de décider librement et en toute connaissance de cause du nombre et de l’espacement des naissances et d’avoir accès aux informations, à l’éducation et aux moyens nécessaires pour leur permettre d’exercer ces droits ; f) Les mêmes droits et responsabilités en matière de tutelle, de garde des enfants, ou d’institutions similaires, lorsque ces concepts existent dans la législation nationale ; dans tous les cas, l’intérêt des enfants sera la considération primordiale g) Les mêmes droits personnels au mari et à la femme, y compris en ce qui concerne les choix de la profession et d’une occupation ; h) Les mêmes droits à chacun des époux en matière de propriété, d’acquisition, de gestion, d’administration, de jouissance et de disposition des biens, tant à titre gratuit qu’à titre onéreux. 2) Les fiançailles et les mariages d’enfants n’auront pas d’effets juridiques et toutes les mesures nécessaires, y compris des dispositions législatives, seront prises afin de fixer un âge minimal pour le mariage et de rendre obligatoire l’inscription du mariage sur un registre officiel.)

Que l’on nous disent après lecture de cet article qu’est ce qui a bien pu être à l’origine des interprétations maladroites de l’état ?

En tout état de cause cette allergie étatique face a tout ce qui est de nature a améliorer la participation des femmes et l’égalité genre ne s’est pas manifester seulement au niveau de la convention à proprement parler mais bien avant cela.

Dans tous les cas en ce qui nous concerne, nous avons déploré en son temps, le fait que nous n’avons pas été associées aux séminaires organisés sur la convention par les départements étatiques concernés en dépit, du plaidoyer que nous avons eu a faire auprès des autorités ce qui dénote une volonté tacite de bâcler les choses et de tenir a l’écart comme le veut la tradition les ONG intéressées.

La situation déplorable des femmes victimes des violences qui font face souvent à des séreux problèmes quand elles portent plainte devant une juridiction pour que justice soit rendu. Elles sont maltraitées et parfois laisser dans une attente indéterminée jusqu’à le découragement total et pour qu’elles renoncent à leurs droits.

Les maisons clauses dans les quartiers périphériques de Nouakchott qui portent atteinte à nos valeurs religieuses et la démission totale de la justice vis à vis de ce fléau. Ajouter à cela l’altitude négative de nos magistrats dans les Moughataas au sujet des conflits familiaux auxquelles ils sont complètement hostiles et considère que la femme est toujours synonyme des problèmes.

Ils vont plus loin pour considérer les femmes victimes des viols et des violences sans aucune enquête préalable de mauvaises moeurs. Cette tendance affichée de camoufler toutes les injustices dont les femmes sont victimes fait suite à l’interventionnisme caractérisé dans laquelle quelques habitués de notre justice sont spécialisés.

En conclusion nous souhaitons des journées de concertations sur la convention qui verrons la participation des oulémas, des juristes, des femmes parlementaires et les ONG concernées pour situer les points sur lesquels la Mauritanie se réserve et chercher une porte de sortie, tenant compte que la charia est venu pour sauver l’humanité et que chaque religion évolue avec le besoin des exclus.

Aminetou Mint El Moctar Présidente de l A.F.C.F



ASSOCIATION DES FEMMES CHEF DE FAMILLES (A F C F) NOUAKCHOTT (MAURITANIE)

Nous venons d’apprendre avec tristesse et surprise l’arrestation de notre Ami Monsieur André BARTHELEMY, Président d’Agir Ensemble pour les Droits de l’Homme.

Cette arrestation aurait été opérée par la police française, alors que André Barthélemy protestait contre les pratiques unhimaines dont sont victimes les Africains en France (cas de Me Fatimata M’Baye de la Mauritanie) et dans le cas présent, des citoyens Congolais.

En cet instant où, sur la terre de France, berceau de la liberté et de l’égalité, un tel acte est commis contre l’un des plus grands défenseurs des droits humains en France et qui a toujours manifesté sa solidarité et son soutien aux victimes de l’injustice dans le monde, en Afrique et particulièrement en Mauritanie, notre Association se pose des questions sur ce nouveau visage que les nouvelles autorités officielles veulent donner de la France.

Autant notre fierté est grande du Prix du Comité Français des Droits de l’Homme dont notre association a été honorée en 2007, autant nous ne pouvons accepter qu’une telle injustice se soit abattue sur ce grand défenseur des droits humains et des libertés.

Que l’ONG « Agir Ensemble pour les Droits de l’Homme » et son courageux président, Monsieur André Barthélemy, trouvent ici l’expression de notre sympathie et notre solidarité pour le combat qu’ils mènent pour la liberté et l’égalité.

Nous exigeons de la justice Française la levée de la mesure qui frappe André et son ONG, afin qu’il puisse retrouver le plus rapidement possible sa liberté dont ont besoins des milliers d’hommes et de femmes sans défense.

Nouakchott, le 24/04/08 La Présidente d’A F C F Aminetou Mint El Moctar






L’AFCF a organisé, ce matin, dans ses locaux sis à Tevragh Zeina une conférence de presse consacrée à la dénonciation du cas, Oum Elkheir Mint Tidjani (photo), une petite mauritanienne de huit ans violée à six ans et soumise au mariage forcé par la famille de sa tante paternelle avec laquelle elle habitait en Arabie Saoudite.

Le père de la victime, Sidi Mohamed Ould Tijani raconte que sa fille a été amenée en Arabie saoudite à son insu, précisant « qu’il l’avait confiée à sa sœur, suite au décès de sa mère. Elle sera violée par le fils de sa tante, Adellatif Ould Abdou ». Toute la famille sera expulsée d’Arabie en janvier 2008 pour revenir au pays où Oum Elkheir continuera à être soumise à toutes les formes de violence et de séquestration. Dans une déclaration faite l’ANI Oum El Kheir, qui ne connaît même pas encore sa date de naissance, s’exprimant par des bribes de phrases, en présence de membres de l’AFCF, a précisé : « Abdellatif m’a demandé en mariage, ce que j’ai décliné ,en raison de mon âge. Après le départ de sa sœur chez qui je logeais en Arabie Saoudite… il es venu dans ma chambre pour me frapper et… me violer ». Plus tard, celui qui prétend être le mari de Oum Elkheir, procédera, avec l’aide de sa famille, notamment son père à la falsification de l’état civil de la petite fille pour sceller un faux mariage. La présidente de l’AFCF Aminettou Mint Elmoctar, ainsi que sa vice présidente Sara Mint Sadegh, après avoir condamné vivement cet acte qualifié « d’inhumain et cruel », se sont engagées à prendre en charge l’affaire de Oum Elkheir, en commençant par son alphabétisation et en aidant son père à poursuivre le violeur de sa fillette devant la justice.

Source Ani

Lancement des journées de sensibilisation sur le VIH sida et le code du statut personnel 




L' A F C F  organise en collaboration avec OXFAM GB, une caravane de sensibilisation et de vulgarisation du Code du Statut Personnel,l’implication genre et la lutte contre le VIH sida dans toutes les Moughataâ de Nouakchott.

Durant la cérémonie marquant le lancement de cette caravane, Aminettou Mint Elmoctar, présidente de AFCF a déclaré :«Notre Association des Femmes Chefs de Familles, après avoir constaté que, malgré tous les efforts fournis jusqu’à ce jour pour la vulgarisation du code du statut personnel, cette précieuse loi qui réglemente nos liens conjugaux reste méconnu du grand public».
Cette campagne qui s’étendra à toutes les Moughataâ, comprendra des activités diverses, notamment des projections et des débats sur ces différents thèmes.






Un atelier c’est ouvert aujourd’hui à l’ancienne maison des jeunes organisé par l’Association des Femmes Chefs de Familles si bien que des hommes chefs de familles y ont assisté aussi et en nombre important.

Dans son Mot d’ouverture en présence des officiels du gouvernement ,de la mairie de tevragh zeina et du représentant de l’ONG OXFAM GB en Mauritanie Madame Aminetou mint el moctar devait dire en substance que cet événement s’inscrit dans le cadre des efforts de son association visant à sensibiliser le grand public sur les défis majeurs de la société mauritanienne en particulier ceux relatifs au code du statut personnel, l’implication genre et le VIH/SIDA.

Sur ces sujets brulants et de grande actualité de nos jours Madame la Présidente de l’Association des Femmes Chefs de Familles a mis l’accent sur la méconnaissance pure et simple des Mauritaniens de leur code du statut personnel le déficit de communication, de sensibilisation et de conscientisation des citoyens par rapport à ce problème qui touche le cœur de leur vie quotidienne, pour lequel ce code à été instruit et mise en œuvre afin de trouver des solutions durables et appropriées qui puissent contribuées à rattraper les retards sociaux de notre pays dans ses domaines vitaux pour l’amorce d’une réelle dynamique sociale économique politique et culturelle.

Madame Aminetou mint el Moctar s’est appesantie longuement sur les obstacles qui ont conduit d’une part a la méconnaissance par le public de ce code en dépit du rôle stratégique qu’ il est appelé à jouer dans les domaines de la stabilité sociale et le développement durable du pays, l’implication genre de façon timide et limitée avant de lier le statut sociologiquement et historiquement diminuer de la femme a la pauvreté dans notre société qui, de sont point de vue pèse lourd sur les jeunes filles en particulier qui cèdent ainsi pour des raisons en général économiques a la tentation sans se soucier des répercussions à venir, c’est ce qui explique entres autres raisons la supériorité du taux de prévalence du VIH/SIDA chez les femmes. Néanmoins des avancées ont été enregistrées qui reste bien en déca de nos attentes a-t-elle conclue. Elle a enfin rendu publique la stratégie des activités de l’A.F.C.F pour les prochaines semaines qui sont fixées comme suit :

 Une caravane de voitures sonorisées fera le tour des 9 moughataa diffusant des chants dont le but est d’expliqué le code du statut personnel et l’implication genre

Des projections de films sur le code du statut personnel L’implication genre, et le rôle de la femme dans son foyer

SOS-Abbere



La présidente de L’Association des Femmes Chefs de Familles lance un appel pour un avenir sans esclavage en Mauritanie

 
L’ordonnance d’abolition du 9 novembre 1981 qui est restée jusqu’ici lettre morte. Pour lutter efficacement contre la persistance des pratiques esclavagiste à été 27 ans après complétée par la loi incriminant les pratiques esclavagistes en Mauritanie votée dernièrement par le parlement de notre pays sous le régime actuel Cette année une campagne officielle pour la sensibilisation sur le but de cette nouvelle mesure législative qui à coïncidé avec la journée mondiale des droits de l’homme qui marque l’anniversaire de la proclamation de la Déclaration des droits de l’homme, le 10 décembre 1948. « Sous le thème : ’’Ensemble pour éradiquer les pratiques esclavagistes’’. » Ses efforts de formes sans grands incidents sur le terrain nous paraissent au sein de l’ association des femmes chefs familles De la poudre aux yeux ni plus ni moins, les preuves ne manquent point pas plus que Le mardi 18 Mars 2008 à 15h20 mn, une mission de la commission nationale des droits de l’homme de Mauritanie réussit à sortir la jeune femme Haby Mint Rabbah et ses deux enfants Yessar (7 ans) et Maouloud (2 ans) de l’enfer de l’esclavage dont sont coupables leurs maitres, Aminétou Mint Mokhtar et son frère Abdallahi. Cette mission composée de Birame Ould Dah Ould Abeid et d’Aminétou Mint Ely, accompagnés du commandant de la gendarmerie de Mederdra, a pu arriver chez le campement des maitres, situé à 150 Km au sud de Nouakchott. Des témoignages concordants soutiennent que dans cette localité, beaucoup d’esclaves continuent à subir le joug de la maltraitance, du travail pénible sans salaire, de l’exploitation sexuelle. Nul ne peut ignorer aujourd’hui en Mauritanie les conséquences négatives des pratiques esclavagistes sur les femmes nous nous rappelons encore fraichement l’étincelle qui a donné tout le sens a notre combat c’était à la suite d’un mouvement de grande ampleur déclenché en signe de protestation contre la vente publique d’une femme par lequel nous avons réussi l’abolition légale en 1981 de l’esclavage dans notre pays . Pour autant et un peu moins de trois décennies après ; notre combat retrouve sa vitalité et son énergie motivé en cela par l’immobilisme de l état et ses pratiques habituels qui visent à masquer des cas flagrants de l’esclavage pour cela nous demandons a tous et a toutes l’adhésion à ce combat pour qu’ensemble nous construisons un avenir pour notre pays sans esclavage
 
 





Pour quand la reconnaissance et la
sanction des cas d’esclavagistes ?



Le mardi 18 Mars 2008 à 15h20 mn, une mission de la commission nationale des droits de l’homme de Mauritanie réussit à sortir la jeune femme Haby Mint Rabbah et ses deux enfants Yessar (7 ans) et Maouloud (2 ans) de l’enfer de l’esclavage dont sont coupables leurs maitres, Aminétou Mint Mokhtar et son frère Abdallahi.


Le collectif de soutien à la victime Haby Mint Rabbah et ses enfants dénonce à cette occasion les refus des autorités administratives et judiciaires de reconnaître, les séries de cas d’esclaves graves et avérés que les organisations des droits de l’homme confirment aux yeux du monde depuis le vote de la lois criminalisant l’esclavage.



Note: Info source : Collectif de Soutien à la victime Haby Mint Rabbah et ses enfants









Des organisations humnitaires s’indignent de plusieurs cas d’injustice occultés par les pouvoirs publics Le : 15.3.2008 à : 17:03



Le siège de l’AFCF (Association femmes et chefs de famille) a abrité ce samedi une conférence de presse qui a consacré la solidarité des organisation de luttes pour les droits humains (SOS Esclaves, AFCF et Conscience et Résistance) avec les « sinistrés de Edemb El Atchane », en plus d’autres cas vécus par des personnes vulnérables à Guérou(Assaba)et Tokomadi(Gorgol).

Prenant la parole à cette occasion, Mme Aminetou Mint Elmoctar, présidente de l’AFCFdira que : « ce point de presse a pour objectif de rappeler trois points importants : Edemb El Atchane, la famille Ehel Khadhar de Guérou en plus du témoignage d’un enseignant à propos d’un cas d’esclavage à Tokomadi ». Dans les trois cas, les représentants des organisations sont revenu sur ce qui a été déjà fait pour mobiliser l’opinion en faveur des personnes visées dans les cas de Edemb et de Guérou, notamment des conférences de presse, des sit-in devant la justice et le, ministère de l’intérieur. Pour le cas du témoignage de l’enseignant de Tokomadi, il s’agit d’un enseignant affecté à la localité « Ehel Nanna » où se pratique encore l’esclavage, selon cet instituteur qui spécifie que : « dans cette localité, l’esclavage vise plutôt des enfants en âge de scolarité qui se trouvent utilisés pour exécuter des tâches domestique, et ce conformément à la volonté chefferie locale, menaçant de représailles tout celui qui s’y oppose ». Les trois organisations, ont souligné leur désapprobation et leur indignation face à ce qui se passe encore dans le pays où « des cas d’injustice flagrante demeure occultés par les pouvoirs publics.













Un Regard Militant

Alors que les projecteurs de l’actualité s’éteignent sur ce que l’on appelle communément « la journée internationale de la femme » et sur les derniers discours officiels, dont 2008 aura été l’exemple, il nous a semblé utile de faire un rappel historique de la Journée du 8 Mars, afin que sa signification, essentiellement militante, ne soit pas oubliée.

En effet, le 8 Mars 2008 constitue le 98éme anniversaire de la tenue de la Conférence Internationale des Femmes Socialistes, en 1910, au cours de laquelle Clara Zetkin proposa que cette journée soit celle du symbole de la lutte des femmes dans le monde. Mais cette décision ne prendra sa véritable dimension qu’en 1917, lors de la grève des femmes ouvrières de Petersbourg. Et c’est seulement en 1945 que les femmes du monde imposent le 8 Mars comme «  Journée Internationale de la Femme. Cette décision sera entérinée en 1977 (32 ans après) par les Nations Unies, lui donnant définitivement la légitimité mondiale qu’elle mérite.

Comme il est difficile de faire ici le bilan global de 98 ans de lutte des femmes dans le monde, notre association, l’AFCF (Association des Femmes Chefs de Familles), tente de faire un rappel des points marquants et des acquis des luttes menées par la femme Mauritanienne depuis l’indépendance de notre pays.

Au lendemain de l’indépendance, la femme Mauritanienne, dont le statut d’alors se limitait à des missions de « présence sociale », de procréation et de servitude, était globalement moins qu’un citoyen.

Son absence à l’école, dans l’administration et au niveau des centres de décision était « la justification » qu’aucun rôle politique ne pouvait lui être confié. Mais à l’instar des femmes du monde, la femme Mauritanienne, prend petit à petit conscience de sa situation propre et du chemin à parcourir pour retrouver un minimum de liberté, de dignité et d’égalité.

Bravant les traditions qui lui donnaient comme perspective unique le chemin qui mène de la « chambre familiale à la chambre mortuaire » (min’ beytiha ila ghabriha), la jeunesse féminine se mit à intégrer toutes les structures qui voulaient bien l’accepter et lui confier un rôle dans le combat pour la construction nationale.

Ce fût d’abord au niveau du mouvement scolaire et syndical, qu’elle trouva le meilleur accueil et un semblant d’encadrement politique. Elle ne tarda pas à s’imposer grâce à son dynamisme et à son envie débordante de se hisser au niveau de l’homme.

Commença alors la longue marche vers l’égalité et la citoyenneté entière. Cette lutte, dont le chemin passe fatalement par les difficultés de tous genres, désaccord avec la famille, avec l’administrations de l’école, allant parfois jusqu’au renvoi et même les arrestations par la police et leur lot d’interrogatoires et de tortures.

Cette « école » forgea une nouvelle génération de militantes, aguerries et décidées à faire partager leur expérience et leurs connaissances avec le maximum de leurs concitoyennes.

Ces premières « amazones de la révolution féminine » sont devenues célèbres par leur combat aux côtés des masses populaires, au niveau du Lycée des jeunes filles de Nouakchott, des syndicats de la santé, de l’éducation et plus tard dans les mouvements politiques plus radicaux où leur rôle a été d’une grande portée sociale et politique.

Mais toutes celles, Arabes, Halpoular, Soninké, Wolof, qui se sont rendues célèbres par leur courage, face aux privations et parfois à la prison, par leur apport au plan nationale tant en matière d’éducation que d’exemple de probité et de justice, méritent notre respect et notre reconnaissance.

Toutes ces luttes et sacrifices, n’auront pas été vains car les acquis, encore bien en deçà des attentes, ne sont pas négligeables, même si certaines militantes demeurent marginalisées, du faits de leur combat, passé et présent, pour les droits de la femme.

Parmi les principaux acquis on peut citer : -code du statut personnel -quota des listes électorales de 20 % -nombreuses élues locales (maires et conseillères) -nombreuses parlementaires (députés et sénateurs) -présence de femmes dans certains corps de l’administration publique (Ministres, diplomates et Gouverneurs de régions). Elles sont aussi présentes dans la lutte pour : -adoption de la loi criminalisant l’esclavage et ses manifestations -retour des déportés et reconnaissance du passif humanitaire -leadership de certaines femmes militantes au sein de la société civile (ONG’s)

Ces acquis ont été rendus possibles grâce à la parfaite connaissance qu’ont les femmes de la société Mauritanienne, où elles sont présentes sur tous les fronts de bataille (violences faites aux femmes, discrimination, pauvreté, esclavage, déportation), au sein des couches populaires les plus vulnérables et les plus défavorisées,

La femme Mauritanienne aura donc contribué de manière décisive à l’évolution globale d’une société, qui n’avait pas prévu de place pour elle, mais qui commence à reconnaître son apport positif, dont les retombées profitent, par ailleurs, à l’homme au même titre que la femme.

En effet comme le mentionne le sommet mondial de 2005, les gouvernements de tous les pays ont reconnu que « ce qui est un progrès pour les femmes est un progrès pour tous ».

D’ailleurs ce constat vient d’être corroboré par le thème choisi par le Secrétaire Général de l’ONU, pour cette journée internationale de la femme et qui est « investir dans les femmes et les filles »

Il reste néanmoins, que sur beaucoup de plans, la lutte des femmes doit se poursuivre et viser, entre autres, les objectifs suivants : -égalité effective en matière d’éducation, de santé, de travail et de droits civiles en général -accès aux centres de décision et à toutes les fonctions publiques, y compris la magistrature -éradication de toutes les pratiques humiliantes (polygamie, mariages forcés ou précoces, gavage, répudiation et violence conjugale). -accès aux crédits et aux investissements pour développer et ancrer l’indépendance économique des femmes -éradiquer les maladies graves, telles que le SIDA, la tiberculeause, le paludisme, etc.

Tous ces objectifs doivent faire l’objet d’un plaidoyer permanent, axé sur la promotion des droits de la femme, mais qui prend en compte également la nécessité de renforcer et de développer le mouvement associatif en particulier les ONG qui ont fait leurs preuves dans les domaines des droits de l’homme et du développement durable.

Pour l’AFCF Aminetou Mint El Moctar

UN REGARD MILITANT SUR LE 8 MARS

Alors que les projecteurs de l’actualité s’éteignent sur ce que l’on appelle communément « la journée internationale de la femme » et sur les derniers discours officiels, dont 2008 aura été l’exemple, il nous a semblé utile de faire un rappel historique de la Journée du 8 Mars, afin que sa signification, essentiellement militante, ne soit pas oubliée.

En effet, le 8 Mars 2008 constitue le 98éme anniversaire de la tenue de la Conférence Internationale des Femmes Socialistes, en 1910, au cours de laquelle Clara Zetkin proposa que cette journée soit celle du symbole de la lutte des femmes dans le monde. Mais cette décision ne prendra sa véritable dimension qu’en 1917, lors de la grève des femmes ouvrières de Petersbourg. Et c’est seulement en 1945 que les femmes du monde imposent le 8 Mars comme «  Journée Internationale de la Femme. Cette décision sera entérinée en 1977 (32 ans après) par les Nations Unies, lui donnant définitivement la légitimité mondiale qu’elle mérite.

Comme il est difficile de faire ici le bilan global de 98 ans de lutte des femmes dans le monde, notre association, l’AFCF (Association des Femmes Chefs de Familles), tente de faire un rappel des points marquants et des acquis des luttes menées par la femme Mauritanienne depuis l’indépendance de notre pays.

Au lendemain de l’indépendance, la femme Mauritanienne, dont le statut d’alors se limitait à des missions de « présence sociale », de procréation et de servitude, était globalement moins qu’un citoyen.

Son absence à l’école, dans l’administration et au niveau des centres de décision était « la justification » qu’aucun rôle politique ne pouvait lui être confié. Mais à l’instar des femmes du monde, la femme Mauritanienne, prend petit à petit conscience de sa situation propre et du chemin à parcourir pour retrouver un minimum de liberté, de dignité et d’égalité.

Bravant les traditions qui lui donnaient comme perspective unique le chemin qui mène de la « chambre familiale à la chambre mortuaire » (min’ beytiha ila ghabriha), la jeunesse féminine se mit à intégrer toutes les structures qui voulaient bien l’accepter et lui confier un rôle dans le combat pour la construction nationale.

Ce fût d’abord au niveau du mouvement scolaire et syndical, qu’elle trouva le meilleur accueil et un semblant d’encadrement politique. Elle ne tarda pas à s’imposer grâce à son dynamisme et à son envie débordante de se hisser au niveau de l’homme.

Commença alors la longue marche vers l’égalité et la citoyenneté entière. Cette lutte, dont le chemin passe fatalement par les difficultés de tous genres, désaccord avec la famille, avec l’administrations de l’école, allant parfois jusqu’au renvoi et même les arrestations par la police et leur lot d’interrogatoires et de tortures.

Cette « école » forgea une nouvelle génération de militantes, aguerries et décidées à faire partager leur expérience et leurs connaissances avec le maximum de leurs concitoyennes.

Ces premières « amazones de la révolution féminine » sont devenues célèbres par leur combat aux côtés des masses populaires, au niveau du Lycée des jeunes filles de Nouakchott, des syndicats de la santé, de l’éducation et plus tard dans les mouvements politiques plus radicaux où leur rôle a été d’une grande portée sociale et politique.

Mais toutes celles, Arabes, Halpoular, Soninké, Wolof, qui se sont rendues célèbres par leur courage, face aux privations et parfois à la prison, par leur apport au plan nationale tant en matière d’éducation que d’exemple de probité et de justice, méritent notre respect et notre reconnaissance.

Toutes ces luttes et sacrifices, n’auront pas été vains car les acquis, encore bien en deçà des attentes, ne sont pas négligeables, même si certaines militantes demeurent marginalisées, du faits de leur combat, passé et présent, pour les droits de la femme.

Parmi les principaux acquis on peut citer : -code du statut personnel -quota des listes électorales de 20 % -nombreuses élues locales (maires et conseillères) -nombreuses parlementaires (députés et sénateurs) -présence de femmes dans certains corps de l’administration publique (Ministres, diplomates et Gouverneurs de régions). Elles sont aussi présentes dans la lutte pour : -adoption de la loi criminalisant l’esclavage et ses manifestations -retour des déportés et reconnaissance du passif humanitaire -leadership de certaines femmes militantes au sein de la société civile (ONG’s)

Ces acquis ont été rendus possibles grâce à la parfaite connaissance qu’ont les femmes de la société Mauritanienne, où elles sont présentes sur tous les fronts de bataille (violences faites aux femmes, discrimination, pauvreté, esclavage, déportation), au sein des couches populaires les plus vulnérables et les plus défavorisées,

La femme Mauritanienne aura donc contribué de manière décisive à l’évolution globale d’une société, qui n’avait pas prévu de place pour elle, mais qui commence à reconnaître son apport positif, dont les retombées profitent, par ailleurs, à l’homme au même titre que la femme.

En effet comme le mentionne le sommet mondial de 2005, les gouvernements de tous les pays ont reconnu que « ce qui est un progrès pour les femmes est un progrès pour tous ».

D’ailleurs ce constat vient d’être corroboré par le thème choisi par le Secrétaire Général de l’ONU, pour cette journée internationale de la femme et qui est « investir dans les femmes et les filles »

Il reste néanmoins, que sur beaucoup de plans, la lutte des femmes doit se poursuivre et viser, entre autres, les objectifs suivants : -égalité effective en matière d’éducation, de santé, de travail et de droits civiles en général -accès aux centres de décision et à toutes les fonctions publiques, y compris la magistrature -éradication de toutes les pratiques humiliantes (polygamie, mariages forcés ou précoces, gavage, répudiation et violence conjugale). -accès aux crédits et aux investissements pour développer et ancrer l’indépendance économique des femmes -éradiquer les maladies graves, telles que le SIDA, la tiberculeause, le paludisme, etc.

Tous ces objectifs doivent faire l’objet d’un plaidoyer permanent, axé sur la promotion des droits de la femme, mais qui prend en compte également la nécessité de renforcer et de développer le mouvement associatif en particulier les ONG qui ont fait leurs preuves dans les domaines des droits de l’homme et du développement durable.

Pour l’AFCF Aminetou Mint El Moctar

UN REGARD MILITANT SUR LE 8 MARS

Alors que les projecteurs de l’actualité s’éteignent sur ce que l’on appelle communément « la journée internationale de la femme » et sur les derniers discours officiels, dont 2008 aura été l’exemple, il nous a semblé utile de faire un rappel historique de la Journée du 8 Mars, afin que sa signification, essentiellement militante, ne soit pas oubliée.

En effet, le 8 Mars 2008 constitue le 98éme anniversaire de la tenue de la Conférence Internationale des Femmes Socialistes, en 1910, au cours de laquelle Clara Zetkin proposa que cette journée soit celle du symbole de la lutte des femmes dans le monde. Mais cette décision ne prendra sa véritable dimension qu’en 1917, lors de la grève des femmes ouvrières de Petersbourg. Et c’est seulement en 1945 que les femmes du monde imposent le 8 Mars comme «  Journée Internationale de la Femme. Cette décision sera entérinée en 1977 (32 ans après) par les Nations Unies, lui donnant définitivement la légitimité mondiale qu’elle mérite.

Comme il est difficile de faire ici le bilan global de 98 ans de lutte des femmes dans le monde, notre association, l’AFCF (Association des Femmes Chefs de Familles), tente de faire un rappel des points marquants et des acquis des luttes menées par la femme Mauritanienne depuis l’indépendance de notre pays.

Au lendemain de l’indépendance, la femme Mauritanienne, dont le statut d’alors se limitait à des missions de « présence sociale », de procréation et de servitude, était globalement moins qu’un citoyen.

Son absence à l’école, dans l’administration et au niveau des centres de décision était « la justification » qu’aucun rôle politique ne pouvait lui être confié. Mais à l’instar des femmes du monde, la femme Mauritanienne, prend petit à petit conscience de sa situation propre et du chemin à parcourir pour retrouver un minimum de liberté, de dignité et d’égalité.

Bravant les traditions qui lui donnaient comme perspective unique le chemin qui mène de la « chambre familiale à la chambre mortuaire » (min’ beytiha ila ghabriha), la jeunesse féminine se mit à intégrer toutes les structures qui voulaient bien l’accepter et lui confier un rôle dans le combat pour la construction nationale.

Ce fût d’abord au niveau du mouvement scolaire et syndical, qu’elle trouva le meilleur accueil et un semblant d’encadrement politique. Elle ne tarda pas à s’imposer grâce à son dynamisme et à son envie débordante de se hisser au niveau de l’homme.

Commença alors la longue marche vers l’égalité et la citoyenneté entière. Cette lutte, dont le chemin passe fatalement par les difficultés de tous genres, désaccord avec la famille, avec l’administrations de l’école, allant parfois jusqu’au renvoi et même les arrestations par la police et leur lot d’interrogatoires et de tortures.

Cette « école » forgea une nouvelle génération de militantes, aguerries et décidées à faire partager leur expérience et leurs connaissances avec le maximum de leurs concitoyennes.

Ces premières « amazones de la révolution féminine » sont devenues célèbres par leur combat aux côtés des masses populaires, au niveau du Lycée des jeunes filles de Nouakchott, des syndicats de la santé, de l’éducation et plus tard dans les mouvements politiques plus radicaux où leur rôle a été d’une grande portée sociale et politique.

Mais toutes celles, Arabes, Halpoular, Soninké, Wolof, qui se sont rendues célèbres par leur courage, face aux privations et parfois à la prison, par leur apport au plan nationale tant en matière d’éducation que d’exemple de probité et de justice, méritent notre respect et notre reconnaissance.

Toutes ces luttes et sacrifices, n’auront pas été vains car les acquis, encore bien en deçà des attentes, ne sont pas négligeables, même si certaines militantes demeurent marginalisées, du faits de leur combat, passé et présent, pour les droits de la femme.

Parmi les principaux acquis on peut citer : -code du statut personnel -quota des listes électorales de 20 % -nombreuses élues locales (maires et conseillères) -nombreuses parlementaires (députés et sénateurs) -présence de femmes dans certains corps de l’administration publique (Ministres, diplomates et Gouverneurs de régions). Elles sont aussi présentes dans la lutte pour : -adoption de la loi criminalisant l’esclavage et ses manifestations -retour des déportés et reconnaissance du passif humanitaire -leadership de certaines femmes militantes au sein de la société civile (ONG’s)

Ces acquis ont été rendus possibles grâce à la parfaite connaissance qu’ont les femmes de la société Mauritanienne, où elles sont présentes sur tous les fronts de bataille (violences faites aux femmes, discrimination, pauvreté, esclavage, déportation), au sein des couches populaires les plus vulnérables et les plus défavorisées,

La femme Mauritanienne aura donc contribué de manière décisive à l’évolution globale d’une société, qui n’avait pas prévu de place pour elle, mais qui commence à reconnaître son apport positif, dont les retombées profitent, par ailleurs, à l’homme au même titre que la femme.

En effet comme le mentionne le sommet mondial de 2005, les gouvernements de tous les pays ont reconnu que « ce qui est un progrès pour les femmes est un progrès pour tous ».

D’ailleurs ce constat vient d’être corroboré par le thème choisi par le Secrétaire Général de l’ONU, pour cette journée internationale de la femme et qui est « investir dans les femmes et les filles »

Il reste néanmoins, que sur beaucoup de plans, la lutte des femmes doit se poursuivre et viser, entre autres, les objectifs suivants : -égalité effective en matière d’éducation, de santé, de travail et de droits civiles en général -accès aux centres de décision et à toutes les fonctions publiques, y compris la magistrature -éradication de toutes les pratiques humiliantes (polygamie, mariages forcés ou précoces, gavage, répudiation et violence conjugale). -accès aux crédits et aux investissements pour développer et ancrer l’indépendance économique des femmes -éradiquer les maladies graves, telles que le SIDA, la tiberculeause, le paludisme, etc.

Tous ces objectifs doivent faire l’objet d’un plaidoyer permanent, axé sur la promotion des droits de la femme, mais qui prend en compte également la nécessité de renforcer et de développer le mouvement associatif en particulier les ONG qui ont fait leurs preuves dans les domaines des droits de l’homme et du développement durable.

Pour l’AFCF Aminetou Mint El Moctar

.
L’AFCF appelle à la levée de la réserve sur la convention des discriminations contre les femmes. Le : 9.3.2008 à : 19:52

Au cours d’une conférence de presse organisée au siége l’Association des Femmes Chefs de Familles(AFCF),aujourd’hui à 17heures, la présidente Aminettou Mint Elmoctar qui a déclaré que son association commémore la fête du 8 mars sous le slogan de : « la levée de la réserve émise sur la convention sur les discriminations contre les femmes », a lancé, à cette occasion un appel au gouvernement, afin qu’il procède à la levée de cette réserve.

Dans une déclaration faite à l’ANI, Aminettou Mint Elmoctar a rappelé que : « la fête du 8mars n’est pas une occasion, comme on a tendance à le croire, pour pratiquer le commerce, ou promouvoir des productions artistiques ; c’est plutôt l’occasion de renouer avec le sacrifice et le combat pour les droits des femmes ». Elle ajoutera que « les femmes en Mauritanie souffrent de discriminations multiples, pour cela, elles doivent s’unir pour relever tous les défis ».

ANI

 

une conférence de presse conjointe AFCF, SOS esclaves:L’absence des juges dans les moughataâ empêche la justice de suivre son cours Le : 23.2.2008 à : 18:56








Dans une conférence de presse conjointe organisée ce matin dans le siége de l’AFCF, les représentants de SOS esclaves et de l’AFCF ont pris la parole pour insister sur certains cas liés à l’esclavage, ainsi qu’au déni de justice.A l’ouverture de cette conférence Aminettou Mint Elmoctar, présidente de l’AFCF a fait une présentation des différents cas dont les victimes étaient présentes. Elle dira : « pour le cas de Ould Bousersara, nous avons dépêché une commission à Nouadhibou qui n’a rien pu élucider. Par la suite, un sit-in a été organisé devant le ministère de la justice. On devra continuer, car le silence favorise l’oubli. S’agissant du cas de la famille Ehel Khadhar à Guérou poursuit Aminettou, « C’est un cas qui ne devrait en aucun cas avoir lieu dans un pays de droit. C’est un cas flagrant d’injustice ». Elle fera la remarque concernant l’absence des juges au niveau de plusieurs moughataâ en disant que : « c’est l’absence des juges dans les moughataâ qui complique les choses. Cela retarde les procédures et donne l’occasion à toutes sortes de complots de se faire. C’est une responsabilité des pouvoirs publics qui ont le devoir de tout mettre sur pied pour que justice soit faite ». Pour sa part Biram Ould Abeid, de SOSesclaves, a déclaré : « Ce pays est un pays d’injustice où tout est fomenté au détriment des plus pauvres. Toutes les affaires vécues ces derniers temps sont concoctées par de gros bonnets en faveur des segments dominants dans le pays. Par ailleurs, nous considérons que l’absence de décision est une façon de renforcer les complots ». Biram citera le cas de Fétme Mint Mohamed El Abd blessée par balle au niveau du bras, , au cours de l’incident de Edemb, qui continuent, selon lui, à souffrir sans être soignée à l’hôpital de Kiffa et qui se trouverait dans un état qui nécessiterait l’amputation de son bras. Ensuite, la parole sera donnée à un groupe de victimes qui interviendront, tour à tour, pour raconter leurs histoires et faire appel à la justice.


   

       

 
  Aujourd'hui sont déjà 13 visiteurs (22 hits) Ici!  
 
Ce site web a été créé gratuitement avec Ma-page.fr. Tu veux aussi ton propre site web ?
S'inscrire gratuitement