A.F.C.F
 
 
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Dans un pays comme la Mauritanie 80% des femmes sont analphabètes, la problématique liée à l'accès des femmes à l'éducation et la formation se pose avec acuité et se traduite entre autres par une méconnaissance des textes juridiques qui régissent les femmes au quotidien. Cette situation est révélatrice d'un ensemble de dysfonctionnements dans un contexte socioculturel, économique et politique qui n'évolue pas au rythme des mutations que vit le monde .S'il est admis que le développement d'un pays dépend dans une large mesure de la qualité de l'éducation de son peuple, il apparaît dès lors que la famille, en tant que première cellule d'éducation et de socialisation est le creuset à partir duquel se façonnent les modèles de comportement des femmes et des hommes. C'est au sein de s familles que naissent les discriminations et injustices dont sont victimes les femmes dans la société .il est par conséquent d'une impérieuse nécessité que les femmes prennent en charge leur auto promotion dans la famille, ce qui constitue pour surmonter les obstacles qui entravent la promotion de leur statut social.

 
Consciente des efforts à mener dans ce domaine L'AFCF dont le champ d'action se situe dans des régions marquées par l'exode rural ou certaines familles monogames et polygames sont dirigées par des femmes. Généralement ses femmes ignorent leurs droits, surtout leurs droits et obligations liés : au mariage, au divorce et la subvention à l'entretien des enfants.
 
Dans ce contexte, L'Association de Femmes Chefs de Famille soutient que la promotion des droits humains et la protection des droits de la femme passe nécessairement par le développement d'une stratégie d'intervention basée sur une large sensibilisation et la formation . Ainsi, on aura supprimer toutes les sources d'inégalité dont elle peuvent être victime.
 
Lorsque l'on considère la situation des droits humains dans le pays, il est clair que pour réussir les ONGS ayant un même objectif doivent collaborer et établir ainsi un réseau coordonné et effectif.
 
Aussi dans la mesure où la pauvreté constitue un facteur bloquant, la société civile et notamment les ONGS de défense des droits humains se doivent de traiter sérieusement les problèmes de pauvreté et d'absence des droits humains. Par ailleurs, les ONGS doivent ardemment se concentrer et poursuivre des efforts en vue d'assurer la mise en application effective et significative des conventions auxquelles notre pays s'est engagé .Cependant, compte tenu du pouvoir limité des ONGS, il est nécessaire de renforcer la société civile pour lui permettre ainsi de faire pression sur les pouvoirs publics en vue de rendre ceux-ci plus responsables.
 
Pour que les ONGS soient efficaces elles doivent être informées sur les instruments et les mécanismes des droits de l'homme existant sur plan international, régional, et national. Les ONGS doivent poursuivre des programmes d'éducation, se constituer en réseau et en coalition en tant que stratégies pour le succès dans la promotion et l'amélioration des droits humains en Mauritanie. Si les ONGS Mauritaniennes des droits de l'homme partagent leurs informations et si elles coordonnent leurs activités, les pouvoirs publics auront moins de possibilité pour faire pression ou manipuler la communauté des ONGS.
 
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